Enregistrement A hue et à dia – Transhumances
Un extrait de cet album est disponible dans l’onglet playlist – morceau numéro 33
Musiciennes :
Alexandrine Guedron
Claire Robert
Elsa Bader
Julie Fandi
Leila Harmi-Meisterman
Techniciens :
Romain Muller : Prise de son / mixage @ Studio
JB Juszczak : Editing @ Studio
Raphaël Jonin : Mastering @ J RAPH i.n.g. Studio
Le projet :
À Hue et à Dia nous transporte dans une traversée sonore à travers les frontières, à travers le temps, dans un mouvement à travers soi.
Chants traditionnels et compositions originales forment des tableaux mouvants, colorés, puissants, parfois tourmentés.
La voix comme bulle d’air, soupape. Un espace de liberté.
Ce spectacle musical met l’accent sur la place du chant dans les actes de la vie quotidienne.
En effet, À Hue et à Dia nous invite à lire dans toutes les traditions musicales le quotidien des vies ordinaires dans ce qu’elles ont de plus vivant, de plus vivifiant à offrir.
Une invitation à vivre le quotidien sans la routine, l’ordinaire sans l’ennui.
L’histoire du groupe
À Hue et à Dia réunit cinq chanteuses autour de chants traditionnels de différents horizons et de leur instrument : la voix.
Loin d’une interprétation puriste de ce vaste répertoire, À Hue et à Dia réarrange, s’autorise quelques pas de côté, improvise, toujours au service d’un son d’ensemble qui se veut puissant et singulier.
C’est une couleur intemporelle et inédite qui teinte alors les mélodies et porte les textes.
Ces langues, les chanteuses d’À Hue et à Dia ne les parlent pas.
Pourtant, ces langues inconnues côtoient leurs mélopées sans paroles pour raconter l’universel : les histoires d’amour, le dur labeur, la guerre, la beauté de la vie.
En 2011, les cinq chanteuses se rencontrent autour de l’improvisation : pas de paroles, mais la voix comme vecteur d’émotions et d’énergie.
Les circle songs sont un mode d’improvisation qu’elles affectionnent, puisant leur inspiration dans les influences musicales de chacune.
Très vite naît l’envie de mêler improvisations et chants traditionnels.
C’est tout d’abord une forte attirance pour la musique des Balkans qui les conduit à travailler en 2013 avec la chanteuse serbe Svetlana Spajic à Belgrade.
Elles y approcheront l’énergie et le timbre caractéristiques de ces musiques.
C’est ensuite une rencontre avec le musicien malgache Joro Raharinjanahary qui les conduira à élargir leurs horizons musicaux et à aborder d’autres rythmiques, d’autres ambiances.
Pour elles, la dimension orale de la transmission de ces chants traditionnels est primordiale : leur répertoire s’étoffe au fil des rencontres.
Des chanteuses issues d’horizons divers ?
Les chanteuses d’À Hue et à Dia ont chacune un bagage musical fort d’expériences variées et de rencontres décisives.
A la voix ou à l’instrument, certaines ont eu un apprentissage classique de la musique, d’autres ont une formation de jazz, ont chanté dans des groupes de reggae, joué dans des groupes de musiques du monde, sont autodidactes… mais toutes ont, un jour, rencontré l’improvisation à la voix et à l’instrument.
C’est un intérêt prononcé pour l’improvisation vocale qui les amènera à se rencontrer : le point de départ est là.